A la fin de l'été Indien,
Je me mets à rêver...
Je suis pris alors d'une certaine appréhension.
Je ferai tout pourtant,
Pour m'évader de cette prison,
Où le souffle du vent,
Me ramène à la raison.
Les yeux dans le vague,
Je sens que mon coeur divague.
Je voudrais tellement,
Vivre les pieds dans l'eau,
M'exiler sur cette grève,
Et ne voir que la mer poser sur mes lèvres,
Ses doux baisers.
Elle seule me connaît.
J'aimerais tant,
N'entendre que le bruit des clapots,
N'être ébloui que par ce soleil si chaud.
Je n'ai pas encore atterri,
Mon étourdissement fait place à la mélancolie,
Je suis ramené à l'endroit où s'effritent les rochers,
Le lieu de rendez-vous de la gaieté,
Où chacun de nous peut se perdre et s'évader,
La joie et l'émerveillement eux aussi sont présents.
Vous ne vous trompez pas,
Je suis bien sur l'estran.
Thomas L. 2B